FRANC-MACONNERIE

Notre passé et notre avenir sont solidaires. Nous vivons dans notre race et notre race vit en nous.

Je crois que l'imagination humaine n'a rien inventé qui ne soit vrai, dans ce monde ou dans les autres.

Le sommeil occupe le tiers de notre vie. Il est la consolation des peines de nos journées ou la peine de leurs plaisirs ; mais je n'ai jamais éprouvé que le sommeil fût un repos.

Notre passé et notre avenir sont solidaires. Nous vivons dans notre race et notre race vit en nous.

La mélancolie est une maladie qui consiste à voir les choses comme elles sont.

La garnison a beau jeu près des dames, si les dames ne sont pas comme la ville, imprenables.

L'ignorance ne s'apprend pas.

La patience était la plus grande des vertus des initiés antiques.

Le premier qui compara la femme à une rose était un poète, le second un imbécile.

Que de gens que l'on croit heureux et qui sont au désespoir.

L'avenir est un fantôme aux mains vides qui promet tout et qui n'a rien.

Tout est dans la fin.

Les âmes sont les idées de Dieu.

Le dernier mot de la liberté, c'est l'égoïsme.

Il n'y a qu'un seul vice dont on ne voie personne se vanter, c'est l'ingratitude.

La vertu, chez les uns, c'est peur de la justice ; chez beaucoup c'est faiblesse ; chez d'autres, c'est calcul.

L'expérience de chacun est le trésor de tous.

Mon pauvre oncle disait souvent : "Il faut toujours tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler.

Que devrait-on faire avant d'écrire ?

Soit brune ou blonde, faut il choisir ? le Dieu du monde, c’est le plaisir.

BIOGRAPHIE

Casanova, un gredin de charme
Jacques Franck

Mis en ligne le 17/03/2006, texte trouvé sur libre.be
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Un portrait compréhensif du «Saint-Simon de la luxure»

Spécialiste du XVIIIe siècle, de sa noblesse, de ses financiers, de ses femmes, directeur d'études honoraire de l'Ecole des hautes études des sciences sociales, Guy Chaussinand-Nogaret n'est plus un gamin. Il s'est pourtant entiché de Casanova avec l'enthousiasme d'un jouvenceau découvrant les exploits d'un Arsène Lupin doublé d'un obsessionnel trousseur de jupons. Ses pires turpitudes trouvent en lui un confesseur narquois ou un juge complaisant: «Il devait, généreux et prodigue, irriguer l'Europe de son sperme incontrôlable, l'inonder de ses friponneries et de ses arlequinades... Lorsque vint le temps de la réforme et de la retraite bohémienne, l'encre remplaça la semence». Nul mieux que ce «Saint-Simon de la culture» n'illustre, selon lui, les dessus et les dessous du siècle des Lumières.

Un siècle qui n'est pas uniment Lumières, il s'en faut. Des «philosophes», relayés par des salons féminins et des loges maçonniques, combattent les préjugés, traditions, superstitions qui entravent à leurs yeux la liberté des hommes et font obstacle à leur «bonheur». Mais dans les cercles mondains comme dans le peuple analphabète, pullulent les guérisseurs et les cabalistes, les sciences occultes fascinent, les charlatans se disputent les âmes naïves, les escrocs détroussent les crédules.

Casanova n'y manqua pas, avec la bonne conscience d'une enfant farceur. Il sut, en l'occurrence, profiter au mieux d'une époque qui fut un véritable «âge d'or du métissage». Aristocrates et patriciens fraient avec des proxénètes et des aigrefins; les théâtres sont des lieux de débauche, les palais des salles de jeux; les habiles passent d'une prison pour dettes à l'antichambre d'un ministre. Ainsi Casanova fut-il présenté aussi bien à la marquise de Pompadour qu'au pape Clément XIII. Enfin, son affiliation à la franc-maçonnerie (il fut sans doute initié dans une loge de Lyon) lui garantissait, dans toute l'Europe, points de chute, lettres de recommandation et assistance financière.

UNE LIBERTÉ IRRESPONSABLE

Alors? Un salaud malin ? Un obsédé sexuel? Un gredin policé? Non, répond Chaussinand-Nogaret, «un homme né pour vivre dans une absolue liberté», et qui suivait «comme un chien de chasse l'authenticité de ses instincts et de ses sensations». Il ajoute: «Dans un siècle qui revendiquait la liberté comme le plus naturel attribut de l'homme, il fut peut-être le seul homme libre». Et de renchérir: vivant sans angoisse ni remords au rythme de sa sexualité exigeante, «il explora la nature féminine sans la coloniser et, s'il connut parfois viol et inceste, c'est sans nulle malignité, pour obéir aux voix d'une constitution étrangère à l'esprit du mal». On n'absout pas plus bénignement le viol et l'inceste, ni ne dissocie plus allègrement liberté et responsabilité!

Outre ce portrait indulgent, Chaussinand-Nogaret brosse avec érudition les moeurs, les villes, les sociétés, les institutions auxquelles son héros eut affaire. On sait qu'à bout de ressources, il fut recueilli par le comte Waldstein au château de Dux où il mourut en 1798. Il y rédigea une «Histoire de ma vie», qui enchanta le prince de Ligne et que son biographe actuel tient pour un monument de la littérature universelle.

© La Libre Belgique 2006

DDICTIONNAIRE sur l'Affaire Dreyfus
ChrCHRISTIAN LAPORTErte

Mis en ligne le 17/03/2006, trouvé sur libre.br
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Il y a cent ans, la Cour de Cassation de Paris réhabilitait le capitaine

Par un arrêt du 12 juillet 1906, la Cour de Cassation française innocentait totalement Alfred Dreyfus et, huit jours plus tard, ce dernier recevait le titre et les insignes de la Légion d'honneur dans une cour de l'Ecole militaire à deux pas de l'endroit même où il avait été dégradé de manière humiliante un peu plus de deux lustres auparavant.

RÉPONSES NEUVES ET PRÉCISES

Un tournant décisif après douze ans de rebondissements divers dans un dossier qui passionna, au sens propre comme au sens figuré du terme, une bonne partie de l'Europe. Et qui laissa quand même une certaine amertume chez les démocrates puisque les vrais coupables ne furent, quant à eux, jamais jugés. En cette année du centenaire de sa réhabilitation, de nouveaux ouvrages devraient, si besoin en était encore, venir apporter d'autres éclairages sur ce qui fut à la fois un roman à suspense et un thriller politique à l'entame du XXe siècle, à l'heure de tous les périls nationalistes. Mais en cette veille du printemps, l'on peut déjà parler de la sortie d'un livre-événement. Qui est, en fait un... dictionnaire totalement consacré à l'Affaire. De quoi interpeller les «accros» mais pas seulement eux: ce dossier a eu tellement d'imbrications politiques, militaires, religieuses et philosophiques et, bien entendu, culturelles, dans toutes les formes d'expression artistique, qu'il est possible d'entrer dans le sujet sans nécessairement être un spécialiste, au parfum de toutes les dates et événéments et occasions qui l'ont marqué.

Il y a dix ans, Michel Drouin, secrétaire de la Société internationale d'histoire de l'affaire Dreyfus mais aussi spécialiste de Georges Clemenceau, avait déjà eu le trait de génie de sortir un dictionnaire à entrées multiples avec une somme de renseignements tout à fait essentiels sur le plan bibliographique et archivistique. Pour marquer le centenaire de l'honneur retrouvé du capitaine, Drouin a voulu faire mieux encore. Il a, en effet, encore largement élargi le cadre et, pour sa deuxième édition, ce ne sont pas moins de 78 auteurs différents qui ont apporté des réponses aussi neuves que précises à une série d'interrogations. Pourquoi Alfred Jarry ne s'est-il jamais clairement prononcé? Quelle fut l'attitude de la franc-maçonnerie mais aussi du Vatican? Quel fut le rôle de la psychanalyse alors naissante? Voilà à peine quelques pistes dans une liste ô combien plus abondante.

EN BELGIQUE

La Belgique n'a pas été oubliée. Logique: c'est chez nous que l'Affaire Dreyfus influença le plus l'opinion publique. Paul Aron et Jean-Philippe Schreiber s'en expliquent dans un court mais éclairant article. Mais il y a mieux encore: le dictionnaire réunit aussi toute une série d'analyses intéressantes sur la manière dont l'Affaire a influencé différents secteurs après son dénouement. Michel Drouin et son équipe proposent aussi la plus importante bibliographie jamais mise à jour avec plus de 1800 références.

Bref, un dictionnaire qui a tous les aspects d'une encyclopédie, y compris dans une iconographie passionnante qui complète parfaitement les textes à destination d'un public peu au fait qui ne pourra plus prétendre désormais «ne pas connaître Dreyfus»...

© La Libre Belgique 2006HISTOIRE

samedi 11 mars 2006 (13h07), trouvé sur le NET :
Le vent de la guerre souffle vers une attaque finale de l’Iran

Le vent de la guerre souffle vers une attaque finale de l’Iran ; pendant que les pacifistes crient pour que cessent les conflits au Moyen-Orient, plusieurs journalistes aux heures de grande écoute traitent les commentateurs de FOX de propagandistes pro-Bush.

Letterman et Olberman critiquent O’Reilly et Hannity, en disant que la moitié de leurs informations sont des mensonges éhontés. Pendant que les journalistes discutent, la Russie se rapproche de l’Iran, mettant les Etats-Unis en position dangereuse.

Le 10 mars 2006 par Greg Szymanski

traduit de http://www.arcticbeacon.com/10-Mar-...

Les vents de la guerre et de la dissidence politique montent en puissance alors que les lèche-bottes de Fox News dispensant leur propagande pro-Bush sont durement critiqués par leurs pairs aux heures de grande écoute comme David Letterman (CBS) et Keith Olbermann (MSNBC).

Letterman a récemment déclaré que la moitié de ce qui sort de la bouche des commentateurs néo-conservateurs Bill O’Reilly et Sean Hannity sont des mensonges éhontés et de la propagande en faveur du régime Bush. Et l’animateur de MSNBC, Keith Olbermann, a confirmé en disant que O’Reilly est "le pire parmi les pires".

Alors, pendant que les animateurs des "prime time" commencent à mettre en pièce la machine propagandiste des médias, il sera intéressant de voir jusqu’où ils pourront aller avant que leurs patrons ne commencent à les remettre dans le rang. Par exemple, le jour viendra t’il où Letterman ou Olbermann appelleront les attentats du 11 septembre un "complot interne" tout en présentant les preuves tangibles supprimées par leurs alter ego de l’information du soir ?

Scénario improbable dans le contexte actuel des medias, mais on peut toujours quand même espérer. Il est aussi remarquable de constater que George Clooney mette un pied dans le camp des Patriotes, quoique le second pied serait bien, s’il considère que 3000 de ses compatriotes américains ont été tués par le gouvernement, le même gouvernement qui taxe ses revenus d’acteur.

Et alors, à côté de Clooney, où sont les autres voix d’Hollywood ?

“Etrangement silencieuses” dit un producteur d’Hollywood qui souhaite garder l’anonymat de peur de se faire blackbouler. “Tous savent que s’ils passent la ligne sur le 11 septembre ou sur la cabale Bush, leur carrière risque d’être sérieusement compromise.“

Concernant l’attaque contre l’Iran, des nouvelles récentes montrent que la Russie est en train de s’aligner avec l’Iran, mettant en place un scénario intéressant si la Russie et la Chine unissent leurs forces contre l’Amérique en représailles.

Serait il possible, comme certains observateurs l’ont affirmé, que l’armée américaine soit abandonnée lâchement au du Moyen-Orient, offrant un opportunité claire à la Russie et la Chine d’envahir les frontières des Etats-Unis, un mouvement qui mettrait une touche finale au fascisme, un but vers lequel le “Nouvel Ordre Mondial“ a avancé depuis longtemps.

Pour poser les bases de ce scénario diaboliquement conçu, comme le “Nouvel Ordre Mondial“ orchestre les deux parties du conflit, le président Poutine dit récemment en Tchétchénie : « La Russie est le partenaire le plus fiable du monde islamique et le plus fidèle défenseur de ses intérêts. La Russie a toujours été le plus fidèle, fiable et cohérent partenaire et allié.“

Et les analystes politiques rappellent au peuple américain que c’est une déclaration très ferme. Le président Poutine a ajouté depuis : « Peu importe de quel côté puisse émaner la menace contre l’Islam », Poutine dit que la Russie viendra à son secours et ceci, grâce au programme russe d’armements sophistiqués.

La Russie a la puissance militaire pour mettre l’Amérique au pied du mur, prétendent les critiques contre l’invasion de l’Iran. En outre, l’engagement de la Russie à venire en aide aux nations islamiques n’est simplement qu’une confirmation de l’avertissement que Poutine a donné au président Bush le 12 avril 2003, juste quelques après que les forces américaines occupèrent Bagdad. Dans cette déclaration, Poutine avait averti la coalition conduite par les américains de ne pas attaquer d’autres pays sous le prétexte de promouvoir les valeurs du capitalisme et de la démocratie après avoir défait le régime dictatorial de l’Iraq."

Les plans pour établir le “Nouvel Ordre Mondial“ furent documentés par Albert Pike, le leader de la franc-maçonnerie nord-américaine pendant les années 1870-1895. La vision démoniaque de Pike, selon les historiens, affirmait que trois guerres mondiales seraient nécessaires pour établir le “Nouvel Ordre Mondial“. Voici les détails de ce que cet esprit visionnaire donna à Pike :

La première guerre mondiale aurait comme objectif la destruction totale et le renversement du gouvernement de la Russie tsariste, pour être supplantée par le communisme de Karl Marx [don’t les bases ne furent posées qu’en 1848].

La seconde guerre mondiale commencerait entre l’Allemagne et la Grande Bretagne, mais l’objectif majeur serait de construire un nouveau gouvernement communiste russe pour en faire une superpuissance capable de jouer une grande opposition avec l’Ouest. Cette incroyable opposition est maintenant connue comme étant “La Guerre Froide“.

La troisième guerre mondiale serait entre Israël et ses voisins arabes puis, de la fumée, la poussière et la destruction de cette guerre, un Antéchrist émergerait. Et, selon certains chercheurs, cette vision coïnciderait avec la prophétie biblique, de la manière suivante :

"Israël n’existait pas en tant qu’état à ce moment là. Non seulement était-elle dispersée aux quatre coins du monde mais l’ancien territoire de la Palestine était sous le contrôle total de l’Empire Ottoman, et aucun étudiant en histoire ne pouvait imaginer comment ou quand ce contrôle changerait. La Russie est la cible de cette vision démoniaque. Selon cette vision, les leaders de la franc-maçonnerie étaient engagés à établir un gouvernement communiste en Russie et à construire un gouvernement assez puissant pour défier les puissances occidentales pour un contrôle du monde ! C’est pourquoi le Président Roosevelt, un franc-maçon, était si engagé pour la construction de la Russie pendant la seconde guerre mondiale ! Et, c’est pourquoi le Président Truman, lui aussi un franc-maçon, était si engagé à rétablir Israël en tant que nation après la seconde guerre mondiale. Les deux leaders étaient juste dans le droit chemin de la vision franc-maçonnique d’Albert Pike. "

De : Greg Szymanski
samedi 11 mars 2006

Michel Garel, conservateur du département des manuscrits hébraïques à la Bibliothèque nationale de France, et son épouse, Anne-Sophie Boud'hors, chercheur, ont comparu le 3 mars, devant le tribunal correctionnel de Paris, respectivement pour vol aggravé de dégradation et ès personne chargée d'une mission de service public et recel aggravé du manuscrit ''Hébreu 52''.

Le couple a clamé son innocence. La Procureur de la république a requis à l'égard de M. Garel deux ans d'emprisonnement avec sursis, une amende de 80 000 € et l'interdiction d'exercer une fonction publique pendant cinq ans et, à l'égard de Mme Garel, six mois de prison avec sursis et une amende de 30 000 €. Jugement le 10 mars.

Un article extrémement interressant trouvé sur un forum.

Le livre de Xavier Accart :

"Guénon ou le renversement des clartés"

Il est paru à la fin de l'année 2005 chez Arché en coédition avec Edidit. Pour une fois l'édition est sensiblement plus soigné que d'habitude, le nombre de coquilles restantes étant conforme à la qualité des éditions actuelles. C'est un livre, comme l'indique son sous-titre :

"Influence d'un métaphysicien sur la vie littéraire et intellectuelle française (1920 - 1970)"

est consacré uniquement à la réception de l'oeuvre de Guénon par les milieux et intellectuels. L'emploi du mot "influence" est d'ailleurs curieux car l'auteur récuse dans son introduction l'emploi de ce mot pour lui préférer celui de "réception". L'éditeur le lui aura probablement imposé parce que plus vendeur. Il s'agit de l'adaptation (avec très peu de modifications) de la thèse de Xavier Accart soutenue le 15 mars 2005 à la Sorbonne, section des sciences religieuses de l'Ecole Pratique des Hautes!
Etudes, intitulée : "René Guénon et les milieux littéraires et intellectuels français de son temps : histoire d'une réception". Pour qui s'intéresse à l'histoire des idées en France, c'est un ouvrage remaquable, exhaustif, fin et précis au style d'une très grande clarté et simplicité. Une somme agréable à lire de 1222 pages.
Frat
Roger

Voyage dans l'univers de la Franc-Maçonnerie

04 mars - 02 avril 2006

Musée des Beaux-Arts - 29, cloître Notre Dame - 28000- CHARTRES


Du 4 mars au 2 avril prochains, le Musée des Beaux-Arts de Chartres propose aux visiteurs une exposition intitulée « Voyage dans l’univers de la Franc-Maçonnerie ».
Des objets et des documents du fonds du Musée augmenté des riches collections du Grand Orient de France, de la Fédération Française du Droit Humain, de la Grande Loge de France et de la Grande Loge Nationale Française mais aussi de propriétaires privés et d’Associations, participeront à l’invitation au voyage.
L’intérêt esthétique et historique (épée de Lafayette, tablier de Voltaire, tablier de Garibaldi, rituel et fauteuil de Philippe Egalité, duc de Chartres…) ajoutent au plaisir de la découverte.


Un petit catalogue édité à cette occasion est vendu au prix de 6 €.

Exposition ouverte tous les jours de 10h à 12h et 14h à 17h.
Fermé le mardi toute la journée et le dimanche matin.

Joséphine Baker

Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, est née le 3 juin 1906 à Saint Louis et décédée le 12 avril 1975 à Paris. Chanteuse, danseuse et meneuse de revue célèbre, elle apparaît également dans quelques films.

Elle quitte le foyer familial à l’âge de 13 ans et travaille comme serveuse. Elle remporte son premier concours de danse à 14 ans puis débute à Broadway au Plantation Club.

Le 2 octobre 1925, elle passe en première partie dans la Revue Nègre au Théâtre des Champs-Elysées. À peine vêtue d’un pagne formé de bananes, elle danse et dandine de façon suggestive sur un rythme de charleston, musique alors encore inconnue du Vieux Continent. Le scandale faisant place à l’engouement général, elle devient l’égérie des cubistes qui vénèrent son style et ses formes profitant de l’enthousiasme des parisiens pour le jazz et les musiques noires. C’est aussi à cette époque qu’elle rencontre Georges Simenon.

Après une tournée en Europe, elle mène la revue des Folies Bergère accompagnée d’un léopard, dont l’humeur fantasque terrorise l’orchestre et fait frémir le public.

C’est en 1927 qu’elle se lance dans la chanson. En 1930, elle remporte un succès inoubliable avec la chanson J’ai deux amours, composée par Vincent Scotto.

Quelques rôles lui sont proposés au cinéma par des cinéastes tels que Marc Allégret. Ses deux films "Zouzou" et "Princesse Tamtam", ne rencontrent pas le succès espéré bien que sur les planches du music-hall elle en vient à faire de l’ombre à la grande Mistinguett.

Sa tournée de 1936 aux USA ne rencontre pas non plus la réussite attendue face à une Amérique sceptique. Elle rentre donc en France où elle épouse un français et devient, à la veille d’une guerre naissante, résistante pour défendre les droits civils de l’Homme.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, elle se mobilise pour la Croix-Rouge puis gagne le Maroc où elle se met à la disposition des services de renseignements de la France libre. Elle s’acquitte de missions importantes qui lui vaudront la Légion d’honneur après les hostilités tandis que d’autres artistes comme Mistinguett, Maurice Chevalier ou Arletty se verront reprocher leur attitude ambiguë sous l’occupation.

Ne pouvant avoir d’enfant, elle achète le domaine des Milandes, en Dordogne, et y accueille avec Jo Bouillon, son deuxième mari, qu’elle a épousé en 1947, les enfants de toutes origines qu’elle a adoptés et qu’elle appelle sa tribu arc-en-ciel. Elle y engloutit sa fortune et multiplie les concerts pour poursuivre son œuvre. C’est au cours d’une ultime revue, en 1975, qu’elle tombe malade ; elle meurt le 12 avril. C’est la première femme américaine à avoir reçu les honneurs militaires français à ses funérailles. Sa dépouille gît au cimetière de Monaco. Elle compte, en outre, parmi les grandes figures de la franc-maçonnerie.