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FRANC-MACONNERIE
27 février 2006

Notre Soeur Joséphine BAKER

Joséphine Baker

Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, est née le 3 juin 1906 à Saint Louis et décédée le 12 avril 1975 à Paris. Chanteuse, danseuse et meneuse de revue célèbre, elle apparaît également dans quelques films.

Elle quitte le foyer familial à l’âge de 13 ans et travaille comme serveuse. Elle remporte son premier concours de danse à 14 ans puis débute à Broadway au Plantation Club.

Le 2 octobre 1925, elle passe en première partie dans la Revue Nègre au Théâtre des Champs-Elysées. À peine vêtue d’un pagne formé de bananes, elle danse et dandine de façon suggestive sur un rythme de charleston, musique alors encore inconnue du Vieux Continent. Le scandale faisant place à l’engouement général, elle devient l’égérie des cubistes qui vénèrent son style et ses formes profitant de l’enthousiasme des parisiens pour le jazz et les musiques noires. C’est aussi à cette époque qu’elle rencontre Georges Simenon.

Après une tournée en Europe, elle mène la revue des Folies Bergère accompagnée d’un léopard, dont l’humeur fantasque terrorise l’orchestre et fait frémir le public.

C’est en 1927 qu’elle se lance dans la chanson. En 1930, elle remporte un succès inoubliable avec la chanson J’ai deux amours, composée par Vincent Scotto.

Quelques rôles lui sont proposés au cinéma par des cinéastes tels que Marc Allégret. Ses deux films "Zouzou" et "Princesse Tamtam", ne rencontrent pas le succès espéré bien que sur les planches du music-hall elle en vient à faire de l’ombre à la grande Mistinguett.

Sa tournée de 1936 aux USA ne rencontre pas non plus la réussite attendue face à une Amérique sceptique. Elle rentre donc en France où elle épouse un français et devient, à la veille d’une guerre naissante, résistante pour défendre les droits civils de l’Homme.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, elle se mobilise pour la Croix-Rouge puis gagne le Maroc où elle se met à la disposition des services de renseignements de la France libre. Elle s’acquitte de missions importantes qui lui vaudront la Légion d’honneur après les hostilités tandis que d’autres artistes comme Mistinguett, Maurice Chevalier ou Arletty se verront reprocher leur attitude ambiguë sous l’occupation.

Ne pouvant avoir d’enfant, elle achète le domaine des Milandes, en Dordogne, et y accueille avec Jo Bouillon, son deuxième mari, qu’elle a épousé en 1947, les enfants de toutes origines qu’elle a adoptés et qu’elle appelle sa tribu arc-en-ciel. Elle y engloutit sa fortune et multiplie les concerts pour poursuivre son œuvre. C’est au cours d’une ultime revue, en 1975, qu’elle tombe malade ; elle meurt le 12 avril. C’est la première femme américaine à avoir reçu les honneurs militaires français à ses funérailles. Sa dépouille gît au cimetière de Monaco. Elle compte, en outre, parmi les grandes figures de la franc-maçonnerie.

une info trouvée sur le site pipole.net


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